quarta-feira, julho 24, 2013

Quand j'étais adolescent je ne voyais pas autant de groupes extrémistes et idéologiques comme aujourd'hui. Après avoir suivi les nouvelles au Brésil, États-Unis, France et l'Afrique francophone ainsi que les microscopiques pays caribéens et la Guyane, notamment, je constante que cette génération qui sort des lycées et expérimente le goût amer du chômage et du séparatisme sera l'une des plus violentes et isolées si rien ne fait.

Les jeunes voient un monde sans logique, sans place pour eux, sans avenir, les parents eux-mêmes ont perdu leur rôle face aux ordinateurs et à la télévision et le résultat est une génération handicapée socialement, sans les outils nécessaires à l'épanouissement d'un réseau de contacts ou d'une vision délocalisée des relations interpersonnelles.

C'est la génération du "s'en foutisme" de l'absence de la solidarité, de la crise, de "moi avant le reste", de "mes amis en twitter", le contact humain devenu l'homme dans sa zone de sécurité, et si quelqu'un nous dérange, il suffit de le bloquer sur facebook. Plus besoin de tuer à sang froid.

Plus de conséquences, plus de jugements, plus de problèmes à long terme - tout peut être géré avec quelques boutons appuyés en quelques secondes.

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