terça-feira, janeiro 27, 2015

D'autres choses dont je voulais en parler

Moi et mes choix par dépit.

Je me retourne vers moi-même après m'être rendu compte par la énième fois de comment mes pensées sont destructrices, « il faut tout simplement faire ce qu'on doit faire », m'a-t-on dit.

L'Education nationale française, tous ces types louches qui j'ai retrouvé là-dedans, ces discours à la con sur ce qu'il faut faire de tous ces jeunes qui n'auront pas de travail même s'ils sont malins, pourquoi personne ne leur apprend à être chefs d'entreprise ou à se tirer à l'Etranger ?... j'ai eu envie de leur dire un tas de trucs, mais je n'ai rien gagné avec ça, mis à part des ennemis, et je ne suis pas heureux. 

Je me retourne et je me replie dans mes idées sur moi-même, mon futur, pendant que des amis de mon enfance deviendront des ministres dans dix ans, peut-être moins heureux que moi, mais certainement ils auront une bonne assurance maladie qu'ils pourront payer.

Bon, eh bon... je suis à un mois de prendre une décision stupide. J'espère au moins que je puisse faire la même pour les prochains trois ans.

Une chose est certaine : rien dans ma vie ne m'a fait plus heureux que faire chanter les gens et leur donner de l'espoir. Bizarrement l'espoir que je n'en ai pas...

À voir.

Ou pas.

domingo, julho 20, 2014

Como fazer muitos admiradores: 


1) Mostre como a sua vida é fácil e confortável, você não tem problemas!


2) Mostre as suas receitas de sucesso e vitória, como você tem fé em você mesmo, e como você se vira bem sozinho.


3) Não se interesse muito pelas pessoas, mostre que você não tem tempo para isso, "infelizmente".


4) Sorria, esteja sempre sorrindo, seja jovem e gostoso, mesmo se você for velho e feio.


5) Seja diplomático, mesmo que isso queira dizer ser um perfeito mentiroso e alguém que simplesmente não tem nenhum escrúpulo. As pessoas não ligam. Você é legal. 


6) Se cerque de pessoas que tem utilidade pra você e faça com que elas acreditem ser seus amigos.


7) Não tenha opiniões pessoais, apenas avanços estratégicos.


8) Faça algumas pessoas acreditarem ser seus inimigos. Inimigos criam tensão, sensação de injustiça, isso aumenta a tensão em torno da sua imagem. Tensão rima com tesão. As pessoas precisam de sexo, vão gostar ainda mais de você.


9) Não tenha vida pessoal. Tudo o que você faz, até o seu cocô, tem que virar um produto pra ser vendido.


As coisas que a gente aprende com a pesquisa de campo e o método científico em antropologia das redes sociais...

quinta-feira, julho 17, 2014

Une joie trop parfaite

On se plaint souvent de l'influence négative des américains sur la société occidentale. "La culture du succès" est quelque chose que j'aimerais en parler. Sommes-nous vraiment en position de nous attaquer au "American Way" ?


Le succès c'est ce qu'on cherche. On veut réussir. On veut être quelqu'un dans nos vies. Nos parents, l'école... Tout œuvre de manière très intense pour nous apprendre que la bonne voie c'est d'être un individu qui trouve sa place dans la société et qui produit. C'est bien d'être modéré, diplomatique, avoir des bons sentiments, transmettre des bonnes impressions ou même si on est un enculé fini, le simple fait d'avoir du fric nous rendrait quelqu'un d'imitable.


J'ai été confronté à l'échec plusieurs fois : l'échec à l'école, l'échec dans la vie sociale, l'échec dans la maîtrise de mes "petits secrets" (ceux qui comprennent, savent combien de choses on peut cacher dans un placard). On est très copains, l'échec et moi.


Dans mon dialogue avec l'échec j'ai pu rencontrer quelques unes des personnes les plus formidables et incroyables. Parmi ces personnes exécrables, insupportables, j'ai trouvé mes deux meilleurs amis et, dans le groupe des connards finis, mon presque premier petit ami qui est, hélas, mort par suicide.


Oui. C'est bien désagréable tout ça, mais j'aimerais partager ce sentiment de révolte. Pourquoi nous sommes obligés de transpirer le succès et la joie de vivre ? Pourquoi il faut qu'on bombarde les gens des plus belles photos de nos voyages plus incroyables et que l'on cache nos mesquineries ? Nos envies ? Notre égoïsme ? Notre peur de mourir tous seuls ? Que nous avons, j'en sais rien, une maladie incurable et on fait semblant qu'elle n'est pas là pour mieux vivre ?


Depuis que j'ai dû me renfermer dans cette coquille de succès et espoir j'ai senti comme si une énorme abysse s'était créée autour de moi et les gens. Tellement j'entends ce que vous dites et je vois dans le fond de vos yeux que vous ressentez la vie autrement, que vous avez envie de pleurer, de rire, d'être cons, d'être simples... Mais vous y êtes : si sérieux, si intéressants, si parfaits, vous et vos carrières, projets et recettes infaillibles de comment on doit s'y prendre pour bien vivre...


Ben... Que chacun cherche sa raison de vivre comme bon il lui semble. Pour ce qui me concerne : j'ai choisi le chemin de la vérité, pas celui de la joie, coûte qui coûte. Dans la plupart du temps, ce que j'ai partagé avec mes amis c'était l'amour et le partage dans la tempête, et avec ma famille, c'était la survie dans la galère et le désespoir. Depuis que je ne vois plus de zones d'ombre, je me pose des questions...


Suis-je entouré d'êtres humains ou de personnages de télé-réalité ? Ça me manque un peu de folie. Ça me manque un peu de normalité.


"Je n'ai jamais eu les pieds sur terre..."

domingo, maio 11, 2014

Sim, chega um momento que a gente se cansa de precisar de atenção, de viver um contato íntimo com as pessoas, de saber que elas nos conhecem realmente, a telepatia retorna ao reino da imaginação.

Eu estou sozinho, continuo sem nenhum propósito, e me acostumei com a ideia de ver o tempo da vida passar.

Uma hora isso para de doer.

segunda-feira, abril 21, 2014

L'homme Européen, aisé et bourgeois qui dit à l'homme de l'Amérique latine (souvent pauvre) "Que viens-tu faire comme tourisme en Europe ? Nos villes sont pleines de vieux, tout est gris, il fait froid, il n'y a qu'une bande d'églises et bâtiments partout, les gens font la gueule, on y fait pas la fête, c'est ton pays qui est bien, restes chez toi !"


Le latino-américain lui répondit "oui, cher ami, tu as raison - mais n'aurais-tu pas oublié quelque chose ? Les villes de ton continent ont été les villes de mes ancêtres, tous ces vieux bâtiments pour moi sont comme des photos de famille qui ont été perdues et enfin retrouvées. Vous n'y faites pas de fête, mais je peux me promener tranquillement et en silence, chose difficile dans le nouveau monde, vu la violence et la misère qui nous distrait aussi souvent de la simple méditation. 


On fait la fête pour donner du pain et du cirque aux gens sinon on s'entretue tous."


Le problème en Europe c'est que l'Européen ne sait pas s'en servir. Ce continent est comme un grand entrepôt vide... On peut tout y faire, il suffit un minimum de bonne volonté et initiative.


A part râler tout seul dans un coin en songeant des temps dorés du passé, que fait l'Européen sinon le même que les citoyens de partout ?


N'aurait-on pas toujours envie d'ailleurs ?


Qui que vous soyez, quoi que vous faites : ne soyez pas si sur de vos opinions, vous ratez des sacrées occasions pour apprendre sur vous mêmes en étant d'abord curieux avant d'être prétentieux.


sábado, abril 19, 2014

Eu tenho saudade da minha infância católica, naquela época que não tinha muita diferença entre católico, crente, rezadeira, macumbeiro e o resto, as festas religiosas eram só desculpas pra gente poder se ver e mostrarmos como estávamos felizes em dividir alguma coisa com as pessoas que já nos eram queridas e as outras que iriam se tornar novos amigos.

Hoje religião é só uma maneira de separar as pessoas, de mostrar quem tem o poder, quem "vai pro céu" e quem é pecador e fudido. Queria que não fosse assim, sinto falta de muita gente, mas quando ouço que eles "abominam o pecado mas não o pecador", sinto que perdi aquelas pessoas para a loucura do fanatismo...

quinta-feira, abril 17, 2014

Sobre esses assuntos de violência e crise social no Brasil, gostaria de comentar mais alguma coisa. Vocês querem saber mesmo? Do jeito que o Brasil está brigando e vivendo de picuinha de partido político, encobrindo escândalos de corrupção como se ainda estivessemos na ditadura, dizendo que bandido bom é bandido morto e não vendo que O BRASILEIRO É PRETO, POBRE, CRACUDO, CRENTE E DESEMPREGADO, nada vai mudar!

Nós temos uma parcela gigante da população que não teve pai e mãe pra ensinar as coisas da vida, dizer o que era certo e errado, que os esforços de hoje geram frutos amanhã... Temos uma população gigante de gente sem passado e sem futuro, bombas-relógio ambulantes que esquecemos durante o "boom" econômico do Brasil, nos aproveitamos deles!

O Brasil é um país rico, mas quando se vê que toda essa riqueza pertence à algumas famílias de herdeiros que se acreditam gente muito boa e correta, a gente percebe que essa riqueza é falsa.

Temos o país que escolhemos, o país do elitismo, do esnobismo, da falta de respeito, da falta de humanidade, da corrupção, do nepotismo, do "galinha pouca, meu pirão primeiro"... É esse o nosso paraíso. É essa a nossa sociedade ideal.

A CULPA É DE QUEM PODIA FAZER, E SÓ FEZ PRA SI E PROS SEUS. E vai piorar, não vai melhorar não. Agora só vai resolver na guerra, no tiro e na morte; não vai resolver do jeito certo não porque todo mundo é santo demais, ninguém tem culpa de nada, cada um está "vivendo do suor do próprio rosto". É fácil quando papai, vovô e bisavô viveram em cima do suor de tantos outros pra dar para a prole "um conforto" passando por cima da lei e da moral.

Bravo. Agora colhamos a merda.