domingo, julho 20, 2014

Como fazer muitos admiradores: 


1) Mostre como a sua vida é fácil e confortável, você não tem problemas!


2) Mostre as suas receitas de sucesso e vitória, como você tem fé em você mesmo, e como você se vira bem sozinho.


3) Não se interesse muito pelas pessoas, mostre que você não tem tempo para isso, "infelizmente".


4) Sorria, esteja sempre sorrindo, seja jovem e gostoso, mesmo se você for velho e feio.


5) Seja diplomático, mesmo que isso queira dizer ser um perfeito mentiroso e alguém que simplesmente não tem nenhum escrúpulo. As pessoas não ligam. Você é legal. 


6) Se cerque de pessoas que tem utilidade pra você e faça com que elas acreditem ser seus amigos.


7) Não tenha opiniões pessoais, apenas avanços estratégicos.


8) Faça algumas pessoas acreditarem ser seus inimigos. Inimigos criam tensão, sensação de injustiça, isso aumenta a tensão em torno da sua imagem. Tensão rima com tesão. As pessoas precisam de sexo, vão gostar ainda mais de você.


9) Não tenha vida pessoal. Tudo o que você faz, até o seu cocô, tem que virar um produto pra ser vendido.


As coisas que a gente aprende com a pesquisa de campo e o método científico em antropologia das redes sociais...

quinta-feira, julho 17, 2014

Une joie trop parfaite

On se plaint souvent de l'influence négative des américains sur la société occidentale. "La culture du succès" est quelque chose que j'aimerais en parler. Sommes-nous vraiment en position de nous attaquer au "American Way" ?


Le succès c'est ce qu'on cherche. On veut réussir. On veut être quelqu'un dans nos vies. Nos parents, l'école... Tout œuvre de manière très intense pour nous apprendre que la bonne voie c'est d'être un individu qui trouve sa place dans la société et qui produit. C'est bien d'être modéré, diplomatique, avoir des bons sentiments, transmettre des bonnes impressions ou même si on est un enculé fini, le simple fait d'avoir du fric nous rendrait quelqu'un d'imitable.


J'ai été confronté à l'échec plusieurs fois : l'échec à l'école, l'échec dans la vie sociale, l'échec dans la maîtrise de mes "petits secrets" (ceux qui comprennent, savent combien de choses on peut cacher dans un placard). On est très copains, l'échec et moi.


Dans mon dialogue avec l'échec j'ai pu rencontrer quelques unes des personnes les plus formidables et incroyables. Parmi ces personnes exécrables, insupportables, j'ai trouvé mes deux meilleurs amis et, dans le groupe des connards finis, mon presque premier petit ami qui est, hélas, mort par suicide.


Oui. C'est bien désagréable tout ça, mais j'aimerais partager ce sentiment de révolte. Pourquoi nous sommes obligés de transpirer le succès et la joie de vivre ? Pourquoi il faut qu'on bombarde les gens des plus belles photos de nos voyages plus incroyables et que l'on cache nos mesquineries ? Nos envies ? Notre égoïsme ? Notre peur de mourir tous seuls ? Que nous avons, j'en sais rien, une maladie incurable et on fait semblant qu'elle n'est pas là pour mieux vivre ?


Depuis que j'ai dû me renfermer dans cette coquille de succès et espoir j'ai senti comme si une énorme abysse s'était créée autour de moi et les gens. Tellement j'entends ce que vous dites et je vois dans le fond de vos yeux que vous ressentez la vie autrement, que vous avez envie de pleurer, de rire, d'être cons, d'être simples... Mais vous y êtes : si sérieux, si intéressants, si parfaits, vous et vos carrières, projets et recettes infaillibles de comment on doit s'y prendre pour bien vivre...


Ben... Que chacun cherche sa raison de vivre comme bon il lui semble. Pour ce qui me concerne : j'ai choisi le chemin de la vérité, pas celui de la joie, coûte qui coûte. Dans la plupart du temps, ce que j'ai partagé avec mes amis c'était l'amour et le partage dans la tempête, et avec ma famille, c'était la survie dans la galère et le désespoir. Depuis que je ne vois plus de zones d'ombre, je me pose des questions...


Suis-je entouré d'êtres humains ou de personnages de télé-réalité ? Ça me manque un peu de folie. Ça me manque un peu de normalité.


"Je n'ai jamais eu les pieds sur terre..."