domingo, janeiro 27, 2013

Peut être que je vis le temps des temps, le jour fut sombre, des petites joies discrètes et l'odeur du silence qui prévoit le grand moment, le magnum mysterium. De quoi je parle ? Je ne sais même plus. J'écoute le vent qui siffle et pousse les arbres les uns contre les autres et ce putain de silence au fond, cette impression morbide de vide. Vide, vide, vide... Je me sens avec 18 ans dans le temps où je sortais dans la rue après minuit pour aller faire du n'importe quoi puisque j'étais vraiment un traîné à cette époque là, un petit cochon digne de honte. Mais de quoi parle-je ?

Moi, je me vide. Depuis que je suis là, dans ce corps je me suis préparé et mis en position de prendre toute la douleur du monde car la vie est trop difficile et il faut comprendre. Il faut savoir espérer, il faut faire avec, il faut rester là, quand on a 8 ans avec un bras cassé quand ils fêtent la Saint-Jean.

Le temps passe, les personnages s'accumulent et j'espère, j'attends, tout s'en va, les faux et les vrais vont avec et moi, qui je suis ? Quand je me regarde dans le miroir, quand je vois une chose de beauté je ne vois qu'une forme qui est censée être là, je ne me pose même plus les questions. Je suis un ensemble d'os, de chaire et de sang, une chose qui bouge, qui est là, qui est, mais c'été quoi la question ? Est-ce que je veux ? Qu'est-ce que je veux ? Je veux ? Je. Ce quoi je ?

À chaque jour qui passe j'ai plus peur de ce que je peux faire, ou laisser de faire et tuer l'animal qui pourrira et videra son squelette de substance et vie, mais vie pourquoi ? À quoi ça sert ? J'ai déjà souri, pleuré aussi, baisé comme peu d'autres ( ça c'est certain) et la je vois que chaque jour je me rapproche d'aller plus loin et interrompre les choses avec un coup de couteau dans ma gorge.

À quoi ça sert la gorge ? Le sang rouge qui coule là dedans ? Cette chose vivante avec des lunettes qui vient et s'en va ? Ça sert à quoi regarder les choses, toucher-les, aimer-les et finalement s'en aller ?

Tout peut se répondre si vite...

Nenhum comentário: