Je me retourne vers moi-même après m'être rendu compte par la énième fois de comment mes pensées sont destructrices, « il faut tout simplement faire ce qu'on doit faire », m'a-t-on dit.
L'Education nationale française, tous ces types louches qui j'ai retrouvé là-dedans, ces discours à la con sur ce qu'il faut faire de tous ces jeunes qui n'auront pas de travail même s'ils sont malins, pourquoi personne ne leur apprend à être chefs d'entreprise ou à se tirer à l'Etranger ?... j'ai eu envie de leur dire un tas de trucs, mais je n'ai rien gagné avec ça, mis à part des ennemis, et je ne suis pas heureux.
Je me retourne et je me replie dans mes idées sur moi-même, mon futur, pendant que des amis de mon enfance deviendront des ministres dans dix ans, peut-être moins heureux que moi, mais certainement ils auront une bonne assurance maladie qu'ils pourront payer.
Bon, eh bon... je suis à un mois de prendre une décision stupide. J'espère au moins que je puisse faire la même pour les prochains trois ans.
Une chose est certaine : rien dans ma vie ne m'a fait plus heureux que faire chanter les gens et leur donner de l'espoir. Bizarrement l'espoir que je n'en ai pas...
À voir.
Ou pas.